La prédiction de Loukachenko se réalise – Le changement de régime arrive en Ouzbékistan

Écrit par Gavin O’Reilly
Samedi, un état d’urgence d’un mois a été déclaré dans l’ex-République soviétique d’Ouzbékistan, en réponse à de violentes manifestations en réponse aux plans du gouvernement de révoquer l’autonomie de la république du nord-est du Karakalpakstan, une décision que le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev aurait abandonné plus tard après une visite dans la région.
Malgré les troubles actuels qui n’ont commencé qu’il y a quelques jours, leur soudaine escalade vers une violence extrême, ainsi que la couverture coordonnée de la situation par les médias traditionnels, y compris Radio Free Europe, financée par le gouvernement américain, porte déjà toutes les caractéristiques d’une opération de changement de régime de la CIA.
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En effet, une telle situation avait été prédite par le président biélorusse Alexandre Loukachenko en janvier de cette année, lorsqu’une tentative similaire de changement de régime avait lieu dans le plus grand voisin du nord de l’Ouzbékistan, le Kazakhstan.
Cette tentative, menée conformément à un document de mai 2020 publié par le groupe de réflexion néoconservateur RAND Corporation, visait à déstabiliser la République d’Asie centrale afin que les séquelles se propagent à la Russie voisine, avec la frontière terrestre de 7 000 km partagée entre les deux nations étant les deuxièmes plus grandes au monde après le Canada et les États-Unis.
À la suite du déploiement de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) dirigée par Moscou au Kazakhstan, à la demande de Nur-Sultan, la tentative de révolution de couleur soutenue par l’Occident a été réprimée en l’espace de deux semaines, l’alliance militaire se retirant du pays d’Asie centrale peu de temps après.
La Biélorussie elle-même avait connu une tentative de révolution de couleur en août 2020, lorsqu’à la suite de la victoire électorale présidentielle de Loukachenko sur la candidate de l’opposition Sviatlana Tsikhanouskaya, une révolution de couleur de style Euromaïdan a été lancée contre Minsk, l’ex-République soviétique étant une cible de longue date pour le lobby du changement de régime. en raison du fait qu’il s’agit du seul allié européen de Moscou, de ses industries d’État hautement nationalisées et de la mise en place d’un gouvernement pro-occidental, ce qui fait que toute la frontière occidentale de la Russie est composée uniquement de membres et d’alliés de l’OTAN.
En effet, l’encerclement de la Russie a été un facteur de motivation dans la révolution de couleur Euromaïdan susmentionnée lancée en réponse à la décision du président ukrainien de l’époque, Viktor Ianoukovitch, en novembre 2013, de suspendre un accord commercial avec l’UE afin de poursuivre des liens plus étroits avec Moscou.
De violentes manifestations secouèrent la nation d’Europe de l’Est dans la foulée, se concentrant sur la place Maidan de Kiev, où le sénateur américain néoconservateur John McCain s’adressa tristement aux manifestants.
Cette violence finit par culminer dans la région à prédominance ethnique russe du Donbass, à l’est du pays, qui se détacha pour former les républiques indépendantes de Donetsk et de Lougansk en avril 2014, le catalyseur étant les sympathisants d’extrême droite anti-russes qui participèrent dans le mouvement Maïdan, et qui jouèrent également un rôle clé dans le gouvernement de coalition post-coup d’État de Petro Porochenko, soutenu par l’Occident.
Une guerre de huit ans contre les deux républiques s’ensuivit, impliquant l’utilisation de paramilitaires néonazis tels que le secteur droit et le bataillon Azov, et entraînant environ 14 000 morts.
Malgré les tentatives du Kremlin de résoudre diplomatiquement la situation via les accords de Minsk, qui accordèrent aux deux républiques une certaine autonomie tout en restant sous le règne de Kiev, la main de Moscou serait finalement forcée en février de cette année lorsqu’une intervention militaire a été lancée en Ukraine.
Près de cinq mois de condamnations et de sanctions mondiales contre la Russie ont depuis suivi, mais cela n’a pas fait grand-chose pour entraver les objectifs de Moscou d’éliminer les éléments néonazis impliqués dans la campagne de nettoyage ethnique dans le Donbass et de détruire toute infrastructure militaire ukrainienne qu’aurait finalement été utilisée par l’OTAN si Kiev était devenue membre, l’alliance n’ayant pas honoré un accord d’après-guerre froide de ne pas s’étendre vers l’est.
En effet, moins de 24 heures après l’annonce de l’état d’urgence en Ouzbékistan, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que la République populaire de Lougansk était passée entièrement sous contrôle russe, une coïncidence qui suggère que les conflits actuels en Ouzbékistan ont été orchestrés comme un moyen de finalement conduire à une déstabilisation supplémentaire le long de la frontière sud de la Russie, comme l’avait prédit Loukachenko.
Traduction : MIRASTNEWS
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Source : South Front
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