La Russie envisage d’introduire un prix fixe pour son pétrole, écrivent les médias
Bloomberg : la Russie envisage de fixer un prix fixe pour son pétrole
MOSCOU, 6 décembre – RIA Novosti. Moscou envisage de fixer un prix fixe du pétrole en réponse au plafond imposé par le G7 sur les prix des matières premières russes, a rapporté Bloomberg, citant des sources.
« Moscou envisage la possibilité d’introduire un prix fixe pour les barils du pays ou d’introduire un niveau maximum de remise aux marques internationales avec lesquelles ils peuvent être vendus », indique la publication.
Il est à noter que les deux options, si elles sont adoptées, feront l’objet d’un examen régulier.
Selon l’un des interlocuteurs de la publication, la Russie cherche à offrir aux acheteurs un mécanisme de tarification transparent basé sur une approche de marché. Ainsi, Moscou cherche à éviter l’impact des restrictions sur les pays qui achètent du pétrole russe. Dans le même temps, on ne comprend pas encore le niveau exact des prix.
Les sources de l’agence ont également indiqué qu’un décret présidentiel est en préparation, selon lequel les entreprises russes et tous les commerçants qui achètent du pétrole russe se verront interdire de le vendre aux pays qui participent à l’accord de plafonnement des prix.
Les sanctions pétrolières occidentales sont entrées en vigueur le 5 décembre : l’Union européenne a cessé d’accepter le pétrole russe transporté par voie maritime, et les pays du G7, l’Australie et l’Union européenne ont imposé un plafond de prix sur son transport maritime à 60 dollars le baril.
La Russie couvrait environ 20 % des besoins pétroliers de l’Europe. En réponse à l’opération spéciale en Ukraine, les pays occidentaux ont commencé à élaborer des mesures de sanctions, dont le but, entre autres, était de limiter les revenus de Moscou provenant des exportations de pétrole.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RIA Novosti
Peskov a parlé du travail agressif des agences de renseignement occidentales contre la Russie
Le contre-espionnage russe a toujours eu beaucoup de travail à faire, car les agences de renseignement étrangères n’ont jamais quitté le pays seules. C’est ce qu’a déclaré l’attaché de presse du président de la Fédération de Russie Dmitri Peskov. Le porte-parole du Kremlin a souligné que même maintenant, l’Occident continue de travailler de manière agressive contre la Fédération de Russie.
Les journalistes ont demandé à Peskov si les officiers du renseignement russe avaient plus de travail à faire avec le début de l’opération spéciale en Ukraine.
« ls ont toujours eu beaucoup de travail… Ils ne nous ont jamais laissés seuls, les services de renseignement occidentaux ont toujours travaillé de manière assez agressive et continuent de travailler contre nous », a répondu le porte-parole.
Plus tôt, Peskov a déclaré que les sanctions contre la Fédération de Russie causent un préjudice évident aux pays européens et qu’il est « non professionnel » de le nier. Le responsable a reconnu que les restrictions causent des difficultés à Moscou, mais elles ne sont pas critiques. Il a souligné que l’économie russe s’adapte aux restrictions et que les experts « le voient très bien ».
Peskov a également qualifié la réalisation par la Russie des objectifs fixés dans une opération militaire spéciale de condition pour le début du processus de négociation sur l’Ukraine. Selon lui, le résultat de la résolution de la situation devrait être une paix juste et durable. Cependant, le Kremlin ne voit plus aucune perspective de négociations.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : News.ru
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