Environ 5 000 habitants du Donbass ont été tués par les forces de sécurité ukrainiennes, près de 9 000 autres ont été blessés depuis 2014, a déclaré le président du Comité d’enquête russe de Russie dans son interview du 20 février.

L’enquête sur les crimes de Kiev a confirmé que plus de 120 000 habitants du Donbass ont été reconnus comme victimes, c’est-à-dire que leur santé et leurs biens ont été endommagés à la suite des actions criminelles de la partie ukrainienne.

Le responsable russe a affirmé que, selon l’enquête, près de 14 000 habitants du Donbass ont souffert des actions criminelles de la partie ukrainienne pendant neuf ans. Environ 5 000 d’entre eux ont été tués et près de 9 000 ont été blessés.

La commission d’enquête russe a également recueilli des preuves confirmant l’implication des autorités ukrainiennes dans le « génocide » de la population du Donbass.

« Des milliers de volumes de documents ont été collectés confirmant des crimes commis par les Forces armées ukrainiennes et les Forces de sécurité nationale. … Tous confirment directement l’implication des plus hauts dirigeants militaires et politiques de l’Ukraine dans le génocide de la population russophone du Donbass, les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, ainsi que d’autres crimes contre l’individu », Aleksandr Bastrykin a dit.

Les enquêtes durent depuis environ neuf ans. Les preuves comprennent des déclarations de témoins, des photographies et d’autres documents.

Presque aucun des prisonniers ukrainiens interrogés n’éprouve de remords pour les crimes contre les habitants du Donbass, a ajouté Bastrykin.

Des poursuites pénales pour méthodes de guerre interdites ont été lancées contre près de 700 membres des forces de sécurité ukrainiennes. Environ 120 d’entre eux sont des commandants et des hauts responsables des forces armées ukrainiennes et du ministère ukrainien de la Défense. Les enquêteurs ont établi des faits de mauvais traitements de civils, ainsi que de torture de militaires et de civils, d’enlèvements, d’emprisonnements illégaux, de génocide et d’extrémisme, a rapporté l’agence.

La commission d’enquête russe présentera officiellement les résultats des enquêtes au tribunal et à l’ensemble de la communauté mondiale.

L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a été lancée afin de protéger les civils du Donbass, qui souffrent de l’agression politique et militaire du régime de Kiev depuis plus de 8 ans.

Le président russe Vladimir Poutine a évoqué la nécessité de protéger la population du Donbass du « génocide par le régime de Kiev ». Selon le président russe, les autorités ukrainiennes ont mené deux opérations « punitives » contre des habitants des régions orientales du pays et ont commencé à persécuter ceux qui n’ont pas soutenu le coup d’État en Ukraine en 2014.

Plus tôt le 19 février, le chef de la commission d’enquête russe a indiqué que l’enquête avait confirmé l’implication des services spéciaux de l’Ukraine dans l’explosion du pont de Crimée, qui a eu lieu le 8 octobre 2022. 12 personnes directement impliquées dans l’explosion ont été identifié. Ils comprennent des citoyens de Russie, d’Ukraine, d’Arménie et de Géorgie. Huit d’entre eux ont été arrêtés.

« Toutes les informations reçues sont résumées et systématisées afin d’établir un tableau complet de ce qui s’est passé et d’identifier d’autres personnes impliquées dans ce crime », a ajouté Bastrykin.

Le FSB avait précédemment imputé l’explosion au renseignement militaire ukrainien et à son chef Kirill Budanov. Le service spécial a estimé que la bombe avait été envoyée du port d’Odessa à la ville bulgare de Ruse deux mois avant l’explosion. Ensuite, les explosifs ont été transportés dans la ville géorgienne de Poti, puis en Arménie, d’où ils ont été envoyés dans la ville d’Armavir dans la région russe de Krasnodar. De là, le camion avec les explosifs a été envoyé à la capitale de la Crimée, Simferopol.  

Traduction : MIRASTNEWS

Source : South Front