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Le ministère des Affaires étrangères a discuté avec l’ambassadeur du Danemark de l’objet trouvé au Nord Stream

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zakharova a déclaré l’importance de créer une commission de l’ONU sur Nord Stream

© RIA Novosti / Maria Devakhina / Accéder à la médiathèque
Le bâtiment du ministère des Affaires étrangères de la Russie. Photo d’archive

MOSCOU, 13 mars – RIA Novosti. L’ambassadeur danois Jakob Henningsen s’est limité à des propos généraux lors d’une réunion consacrée à la découverte d’un objet inconnu près des Nord Stream, les propos de la représentante officielle du département, Maria Zakharova, sont cités sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

Le diplomate a rappelé que les autorités danoises avaient autorisé Nord Stream AG à procéder à une inspection de l’un des tronçons de pipeline situés dans leur zone économique exclusive. En conséquence, à une distance de 30 kilomètres du site de l’explosion, un objet a été trouvé qui « ne fait pas partie de la structure du Nord Stream » et peut « représenter un élément d’un engin explosif ».

« La semaine dernière, l’ambassadeur du Danemark a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, qui à l’époque a montré l’ignorance de ce fait. Aujourd’hui, lors de la réunion, il a noté que toutes les mesures étaient prises pour étudier la situation, en tenant compte « des aspects de sécurité et l’économie », en se limitant en fait à des mots généraux», a déclaré Zakharova.

Selon elle, la « trouvaille » découverte indique une fois de plus la nécessité d’adopter d’urgence une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la création d’une commission internationale indépendante pour clarifier toutes les causes de l’attaque terroriste contre les gazoducs.

« Le départ des pays de l’Occident collectif d’un travail constructif sur le projet de résolution, compte tenu de leur refus d’autoriser une enquête sur la Russie, sera la preuve d’obstacles intentionnellement créés à l’établissement de la vérité », a souligné la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La Russie, à son tour, continue de travailler sur un document sur la création de cette commission, a ajouté Zakharova.

Fin septembre de l’année dernière, les deux pipelines d’exportation russes sous la mer Baltique – Nord Stream et Nord Stream 2 – ont échoué à la suite d’un sabotage. La Suède, le Danemark et l’Allemagne mènent des enquêtes, mais elles n’ont pas encore abouti à des résultats concrets. Le Kremlin a qualifié l’état d’urgence d’acte de terrorisme international.

Selon le journaliste américain Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, l’explosion a été mise en scène par les États-Unis avec l’aide d’alliés de l’OTAN : en été, lors des exercices Baltops, des plongeurs américains ont miné des gazoducs, et trois mois plus tard, les Norvégiens ont mis en place hors des engins explosifs.

La semaine dernière, le New York Times a rendu compte de la disponibilité de données de renseignement, selon lesquelles un certain groupe pro-ukrainien était à l’origine de l’attaque contre Nord Stream, dont les plans n’étaient pas nécessairement connus des dirigeants de Kiev.

Le secrétaire de presse présidentiel Dmitri Peskov a qualifié ces publications de bourrage coordonné dans les médias, conçu pour détourner l’attention. La Russie continue d’être exclue de la procédure, a déclaré le responsable, et il y a quelques jours, Moscou a reçu des notes à cet effet de Copenhague et de Stockholm.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RIA Novosti

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