Aperçu militaire : Attaque massive de l’aviation russe contre des installations militaires ukrainiennes dans la région frontalière de Soumy

Dans la nuit du 24 mars, les Forces aérospatiales russes ont effectué plus de 10 frappes aériennes sur des cibles militaires dans la région frontalière ukrainienne de Soumy. Selon le commandement de l’armée de l’air ukrainienne, au moins 10 avions russes ont largué plus de 10 bombes dans la région.

« La région de Sumy a été attaquée par des bombes aériennes guidées lancées à partir d’environ 10 avions. Plus de 10 de ces bombes guidées ont attaqué des installations dans la région. Les pertes sont en train d’être clarifiées… », a déclaré Yuriy Ignat, un représentant du Commandement de l’armée de l’air ukrainienne.

Les sources ukrainiennes affirment traditionnellement que l’armée russe a pris pour cible des installations civiles. Cependant, des militaires ukrainiens aperçus sur place ont dissipé tout doute et confirmé que les installations étaient utilisées par l’armée ukrainienne.

Les bases ukrainiennes ont été attaquées par des chasseurs russes Su-35 avec des bombes planées FAB-500M62 améliorées. La destruction des installations militaires dans la ville de Belopolye et Viri a été confirmée. Des cibles auraient également été touchées dans la commune de Mykolaïv située à l’ouest de la ville de Soumy.

Des vidéos montrent le commissariat détruit à Belopolye :

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Des militaires de la Défense Territoriale, qui étaient sur place, ont montré la destruction :

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A Belopolye, le bâtiment de l’ancienne école n°4 et le bâtiment du commissariat de police, utilisé pour le logement des militaires ukrainiens, ont été détruits. Par exemple, le commissariat a été utilisé comme point de déploiement de la brigade 113 de la Défense territoriale.

La partie ukrainienne n’a pas révélé les pertes réelles. Cependant, les frappes à la bombe lourde sur les points d’hébergement ukrainiens ont probablement entraîné la destruction de centaines de militaires ukrainiens. Des sources russes supposaient que des dizaines de militants ukrainiens avaient été tués et plus de deux cents autres blessés.

Les frappes russes dans la région de Soumy ont été considérées comme l’attaque la plus à grande échelle de l’aviation russe contre les installations frontalières de l’armée ukrainienne ces derniers temps.

Le même jour, des drones russes Geran-2 auraient frappé des cibles militaires dans la région de Krivoy Rog. Selon les rapports préliminaires, les cibles sont atteintes.

Dans la nuit du 25 mars, une alerte aérienne a retenti dans plusieurs régions ukrainiennes, dont Kharkiv, Soumy, Poltava et Dnepropetrovsk.

À la suite de la frappe de missiles, le bâtiment de l’Institut d’économie et de sciences humaines de Kramatorsk, qui aurait également été utilisé par l’armée ukrainienne, a été touché.

Les forces ukrainiennes continuent d’héberger les unités deS fAU dans des installations civiles publiques. Depuis l’été 2022, le déploiement de personnel et d’équipements dans les établissements publics est interdit par le commandement des FAU car ils sont des cibles faciles pour les frappes russes.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : South Front

L’armée russe a capturé la munition vagabonde ukrainienne RAM II (Photos)

L’armée russe a capturé une munition vagabonde RAM II ukrainienne qui s’est écrasée sur un front non spécifié dans la zone d’opération militaire spéciale.

Le 24 mars, des photos ont fait surface en ligne montrant la munition qui rôdait et qui semblait presque intacte. La munition vagabonde peut s’être écrasée à la suite d’une défaillance technique ou à la suite d’un brouillage par des moyens de guerre électronique russes.

La munition vagabonde RAM II est un dérivé du drone de reconnaissance Leleka-100, qui a été développé par l’ukrainien DEVIRO.

La munition vagabonde, qui est propulsée par un moteur électrique, a une autonomie de 55 minutes et une portée opérationnelle de 30 kilomètres. Il vole vers la zone désignée à l’aide d’un système de navigation inertielle assisté par GPS, puis utilise un système électro-optique pour détecter, suivre et engager sa cible.

Le RAM II capturé par l’armée russe était armé d’une ogive hautement explosive. La munition vagabonde peut également être équipée d’ogives antichar ou thermobariques.

Les forces de Kiev ont utilisé le RAM II à quelques reprises depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine l’année dernière. Cela indique que la munition vagabonde n’est pas produite à grande échelle.

Les experts militaires russes étudieront et analyseront probablement les munitions vagabonde RAM II capturées pour comprendre ses capacités et développer des contre-mesures.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : South Front