En vidéo : une munition vagabonde russe détruit un radar de contre-batterie de fabrication américaine à Donetsk
Le 20 avril, des séquences vidéo ont fait surface en ligne montrant une récente frappe russe avec une munition vagabonde Lancet contre un radar de contre-batterie AN / TPQ-37 Firefinder de fabrication américaine des forces de Kiev dans la zone d’opération militaire spéciale.
La frappe ponctuelle du Lancet a détruit le radar, qui aurait été déployé sur le territoire de la République populaire de Donetsk.
L’AN/TPQ-37, qui est actuellement fabriqué par ThalesRaytheonSystems, est conçu pour détecter et suivre les tirs d’artillerie et de roquettes entrants afin de déterminer le point d’origine des tirs de contre-batterie. Le radar en bande S peut détecter un obus d’artillerie à 30 kilomètres et une roquette jusqu’à 50 kilomètres.
Le radar a été détruit par une version améliorée du Lancet, connue sous le nom d’Izdeliye-51. Cette version, qui présente des ailes allongées, a une autonomie de 40 minutes, une portée opérationnelle de 40 à 70 kilomètres et est armée d’une ogive pesant trois kilogrammes.
La munition vagabonde, qui a été développée par le groupe russe ZALA Aero, vole vers la zone désignée avec un système de navigation inertielle assisté par GLONASS. Une fois arrivé dans la zone, l’opérateur utilise un système électro-optique embarqué via une liaison de données bidirectionnelle pour détecter, suivre et verrouiller la cible. Un système de télémétrie laser est ensuite utilisé pour activer l’ogive.
L’Ukraine a reçu plus de 800 systèmes d’artillerie et des dizaines de radars de contre-batterie des États-Unis et d’autres membres de l’OTAN après le début de l’opération militaire spéciale russe l’année dernière.
Malgré ce soutien massif, les forces de Kiev sont toujours dépassées par l’armée russe, qui s’appuie sur le Lancet et d’autres systèmes d’armes avancés pour éliminer les équipements fournis par l’OTAN.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : South Front
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