Le dirigeant turc s’efforce de mettre fin au conflit dans la bande de Gaza et qualifie Israël de CRIMINEL DE GUERRE
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’apprête à lancer une « initiative mondiale » visant à mettre fin au conflit dans la bande de Gaza et est sur le point de désigner officiellement Israël comme criminel de guerre, comme le rapporte le journal progouvernemental Hurriyet.
Erdogan, qui avait précédemment soutenu le Hamas comme « combattants de la liberté », prend désormais des mesures pour lancer un effort mondial visant à obtenir un cessez-le-feu en Israël, condamnant ce qu’il perçoit comme des crimes de guerre contre la Palestine.
Dans une déclaration récente, Erdogan a déclaré : « J’appellerai chacun des dirigeants du monde, je négocierai avec eux et je les rencontrerai si nécessaire ».
Cela reflète son intention de collaborer avec les dirigeants mondiaux sur une initiative conjointe traitant spécifiquement de la situation à Gaza.
La position d’Erdogan sur le Hamas a provoqué une rupture avec les alliés de l’OTAN et de l’Union européenne qui ont toujours soutenu le droit d’Israël à l’autodéfense. (Connexe : Erdogan en Turquie menace de GUERRE contre Israël pour son bombardement incessant de la bande de Gaza.)
La Commission européenne a publié un rapport soulignant de « graves déficiences » des institutions démocratiques turques, ainsi qu’une « détérioration des droits humains et fondamentaux » dans le pays.
L’affirmation d’Erdogan selon laquelle le Hamas n’est pas une organisation terroriste, mais un groupe de moudjahidines défendant leur terre, n’a pas plu au ministère israélien des Affaires étrangères (MAE).
« Le Hamas est une organisation terroriste méprisable, pire que l’EI », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Haiat. « Même la tentative du président turc de défendre l’organisation terroriste et ses propos incitatifs ne changeront rien aux horreurs dont le monde entier a été témoin. »
L’escalade des tensions entre Ankara et Jérusalem pourrait potentiellement avoir un impact sur les relations diplomatiques récemment rétablies entre les deux nations.
En réponse aux tensions accrues, Israël a pris la mesure sans précédent de rappeler ses diplomates de Turquie, affirmant la nécessité d’une réévaluation globale des relations diplomatiques.
Cette décision fait suite aux remarques incendiaires d’Erdogan lors d’un grand rassemblement pro-palestinien à Istanbul, où il a annoncé son intention de désigner Israël comme « criminel de guerre » pour ses actions dans la bande de Gaza.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a affirmé que la décision de rappeler les diplomates était une réponse directe à l’escalade du discours turc.
Erdogan fustige ses propos pro-Hamas
Le ministre israélien de l’Energie, Israel Katz, a condamné les déclarations d’Erdogan, affirmant que le dirigeant turc avait dévoilé ses véritables intentions.
Katz, sur le point de devenir ministre des Affaires étrangères, a accusé Erdogan de soutenir le terrorisme, soulignant que même des gestes symboliques comme le port d’un kaffiyeh ne cacheraient pas ce que Katz a qualifié de « honte ».
« L’homme des Frères musulmans soutient la terreur du Hamas et de Daesh », a écrit Katz sur X.
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Gilad Erdan, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, a déclaré à la radio militaire : « Un serpent restera un serpent. Erdogan a essayé d’améliorer son image, mais reste un antisémite. »
Les participants au rassemblement ont brandi des drapeaux turcs et palestiniens, scandant des slogans tels que « Dieu est grand ». Le célèbre musicien Yusuf Islam, anciennement connu sous le nom de Cat Stevens, a également participé au rassemblement.
La rhétorique récente d’Erdogan marque une rupture significative avec le dégel diplomatique amorcé il y a un an et demi, avec des efforts visant à améliorer les liens entre les deux nations après des années de relations tendues.
Alors qu’Israël et la Turquie étaient des alliés régionaux, leurs relations se sont détériorées après l’incident du Mavi Marmara en 2010, entraînant une série d’accusations mutuelles et des retombées diplomatiques.
Le rappel des diplomates israéliens signale une nouvelle tension dans l’équilibre diplomatique délicat, impactant les récentes tentatives de normalisation entre les deux pays.
Cette décision souligne la complexité du maintien des relations diplomatiques, en particulier dans le contexte des défis géopolitiques actuels au Moyen-Orient.
Pendant ce temps, la toile de fond de ces manœuvres géopolitiques est le conflit en cours à Gaza, les autorités sanitaires dirigées par le Hamas faisant état d’un bilan stupéfiant de plus de 10 000 vies depuis le début de la guerre.
La situation reste fluide et les implications de « l’initiative mondiale » proposée par Erdogan sont étroitement surveillées par la communauté internationale.
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Regardez le président turc Recep Tayyip Erdogan menacer d’envahir Israël dans le clip ci-dessous.
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Cette vidéo provient de la chaîne InfoWars sur Brighteon.com.
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Les sources incluent :
Express.co.uk
TimesOfIsrael.com
Brighteon.com
Traduction : MIRASTNEWS
Source : Natural News
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