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Seules les troupes de l’armée syrienne doivent être présentes dans le sud de la Syrie: Ministre russe des Affaires étrangères

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que seules les forces gouvernementales syriennes devraient maintenir leur présence dans le sud du pays arabe, proche de la Jordanie et des territoires palestiniens occupés.

Le diplomate russe a fait ces remarques lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue mozambicain, Condungua Pacheco, dans la capitale, Moscou, soulignant que le retrait de toutes les forces non syriennes doit se faire « sur une base mutuelle » et que « ça devrait être une voie à double sens. »

« Le résultat de ce travail qui devrait continuer et se poursuit devrait être une situation où des représentants de l’armée de la République arabe syrienne se tiennent à la frontière syrienne avec Israël », a ajouté M. Lavrov.

Ses commentaires viennent alors qu’en partie les deux provinces méridionales syriennes, Quneitra et Dara’a, sont toujours sous le contrôle de plusieurs factions terroristes.

Selon un nouveau rapport du soi-disant Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les troupes syriennes font des mouvements dans ces zones, suggérant qu’ils envisagent probablement de mener une opération antiterroriste globale pour libérer les zones tenues par des militants des griffes des groupes terroristes.

Le rapport du surveillant basé au Royaume-Uni a également déclaré que l’armée de l’air syrienne avait commencé à larguer des tracts sur les zones, y compris Daraa, exhortant les militants soutenus par l’étranger à déposer les armes et à accepter le gouvernement, un autre signe suggérant probablement l’intention d’y mener une opération libératrice.

Un des tracts déclare « l’arrivée des soldats de l’Armée arabe syrienne », selon SOHR, qui est sympathique avec les militants soutenus par des étrangers.

La récupération de Dara’a est très importante car elle borde les hauteurs du Golan occupé qu’Israël a utilisé pour traiter les militants blessés pendant les années. Le retour du territoire sous le contrôle du gouvernement syrien réduirait la collaboration tant signalée entre Israël et les militants et porterait un coup aux plans de Tel-Aviv d’annexer les hauteurs du Golan.

Le régime d’occupation utilise les hauteurs comme point de départ pour mener des frappes aériennes contre des positions militaires syriennes. Le 10 mai, Israël a mené ce qu’il a appelé ses frappes aériennes les plus intenses contre la Syrie depuis des décennies. Selon le ministère russe de la Défense, Israël a utilisé 28 avions de combat dans ses frappes en Syrie et a tiré 70 missiles. Damas et Moscou ont déclaré que l’armée syrienne a réussi à abattre plus de la moitié des missiles.

Israël a saisi les hauteurs du Golan de Syrie pendant la guerre des six jours de 1967 et a continué d’occuper les deux tiers du territoire stratégiquement important depuis lors, dans un mouvement qui n’a jamais été reconnu par la communauté internationale.

Au cours des dernières années, Israël a fréquemment attaqué des cibles militaires en Syrie dans ce qui est considéré comme une tentative de soutenir des groupes terroristes qui ont subi de lourdes défaites contre les forces gouvernementales syriennes.

Les avancées de l’armée syrienne bouleversent également les plans des Etats-Unis d’Amérique dans le pays arabe où ils ont déployé environ 2 000 hommes pour découper un Etat dans le nord du pays avec l’aide de militants kurdes.

Vendredi, la porte-parole du département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, Heather Nauert, a exprimé ses inquiétudes concernant la prochaine opération à Deraa. Elle a également menacé Damas que Washington prendrait des «mesures fermes et appropriées» contre le gouvernement syrien si il se déplace pour reprendre la province.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Press TV

La base américaine à al-Tanf. ©Al-Masdar News

Un journal pro-saoudien a prétendu que le gouvernement syrien aurait accepté la proposition de la Russie de renoncer à ouvrir un nouveau front dans le sud plus précisément à Deraa et Quneïtra.

Selon les sources auxquelles se réfère le journal Al-Hayat, un accord aurait été trouvé entre le gouvernement et les opposants syriens dans le sud, selon lequel la banlieue est de Deraa serait revenue au gouvernement syrien et la banlieue ouest, plus près du Golan occupé, resterait sous le contrôle des terroristes. Les deux parties est et ouest étant séparées par la route internationale Damas-Amman, le gouvernement syrien essaiera également d’ouvrir le passage international Nassib à la frontière avec la Jordanie, ajoute Al-Hayat.

L’autre journal pro-saoudien, Asahrq al-Awsat, fait état des contacts diplomatiques en vue d’instaurer un nouveau mécanisme de supervision dans le sud de la Syrie.

Des diplomates occidentaux font allusion aux agissements américains afin de repousser les forces militaires syriennes et leurs forces alliées jusqu’à une zone située à 25 km des frontières de la Jordanie, sous prétexte du respect des zones de désescalade dans le sud.

D’après les journalistes, plusieurs plans sont à l’étude dont celui du secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient, David Satterfield, qui prévoit un retrait des forces syriennes jusqu’à une profondeur de 20 à 25 km loin des frontières jordaniennes, pour permettre la création d’un mécanisme de supervision russo-américain.

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Certaines parties des provinces de Deraa, Soueïda et Quneïtra sont considérées comme étant des zones de désescalade dans le sud syrien suivant un accord russo-américano-jordanien.

Ces informations ont fait réagir la Russie dont le ministre des Affaires étrangères vient d’annoncer que seules les forces syriennes doivent être présentes dans le sud de la Syrie.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également affirmé que des terroristes affiliés à Daech avaient été repérés dans la région d’al-Tanf, située sur le triangle frontalier Syrie/Jordanie/Irak, et qui reste toujours sous le contrôle des États-Unis.

« De plus en plus de groupes terroristes affiliés à Daech s’accumulent dans la région syrienne d’al-Tanf, qui abrite une base militaire américaine », a annoncé ce lundi 28 mai l’agence russe Sputnik, citant les dires du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

Lors d’une conférence de presse lundi à Moscou, Sergueï Lavrov a affirmé : « Nous voyons qu’un nombre croissant de groupes armés apparaissent dans cette région, y compris dans le camp de réfugiés de Rukban, et qui sont, d’après nos informations, liés d’une manière ou d’une autre à Daech et à d’autres structures extrémistes. »

En allusion aux rapports selon lesquels les États-Unis offrent des entraînements militaires aux terroristes à al-Tanf, Lavrov a émis l’espoir que le retrait américain d’al-Tanf se ferait le plus rapidement possible.

Il a réitéré que la présence d’éléments terroristes à al-Tanf contredit l’accord conclu entre la Russie, les États-Unis et la Jordanie, sur la zone de désescalade dans le sud syrien.

Source: Press TV

Les troupes de l’armée syrienne à Alep. (Photo d’archives)

Les troupes syriennes ont lancé une opération pour sécuriser les régions du nord-est de la province de Lattaquié.

Les forces de l’armée syrienne ont entamé le nettoyage des plaines d’al-Ghab et la libération de la ville stratégique de Jisr al-Choghour au nord du pays.

Avec la libération de toutes les régions sous contrôle de groupes terroristes autour de la capitale syrienne et le nettoyage imminent de quelques zones, encore sous contrôle des terroristes dans le nord de la province de Homs et au sud de Hama, l’armée syrienne et les forces de la Résistance se préparent pour lancer une opération d’envergure au nord du pays, dans les provinces d’Idlib et de Hama.

Selon des sources locales, l’armée syrienne aurait déployé ses troupes équipées d’armes lourdes dans une base à Jurin, un village situé dans la banlieue nord-ouest de Hama et attend l’ordre de lancement des opérations.

L’opération qui consiste à faire nettoyer la ville stratégique de Jisr al-Choghour, située au sud-ouest d’Alep et à la libération des plaines d’al-Ghab au nord-ouest de Hama, compte parmi les plus compliquées de l’armée.

Les plaines d’al-Ghab et de Jisr al-Choghour étaient, ces trois dernières années, sous l’occupation des terroristes de Hayat Tahrir al-Cham et le parti du Turkestan.

Les troupes syriennes ont lancé une opération pour sécuriser les régions du nord-est de la province de Lattaquié afin de serrer l’étau autour les terroristes depuis l’axe sud d’Idlib.

En libérant ces deux importantes zones stratégiques, les agissements des terroristes opérant dans une vaste région du nord au sud de la province d’Idlib et au nord de la province de Hama (dans les villes de Khan Cheikhoun, Kafr Nabl) seront surveillés, et ceci peut être considéré comme une première étape du nettoyage de ces zones.

Actuellement, environ 45% de la superficie des plaines d’Al-Ghab sont sous l’occupation de groupes terroristes.

Deux options se présentent à l’armée syrienne : le nettoyage des régions du nord (Idlib et Hama) et la libération des provinces du sud (Deraa). Il faut attendre pour voir sur quel axe l’armée lancera dans les prochains jours son opération.

Source: Press TV

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