« Avec ces types de sanctions, les États-Unis d’Amérique peuvent être décrits comme une menace pour le multilatéralisme, le droit international et les Nations Unies », a déclaré un autre tweet.

Cela arrive quelques jours après que le Sénat américain des Etats-Unis d’Amérique ait adopté une autre série de sanctions, visant la Russie, la Corée du Nord et l’Iran. Maintenant, seule la signature du président américain Donald Trump reste avant que les sanctions ne soient finalement mises en évidence.

La Maison Blanche a déclaré que le président Trump est satisfait du document et « a l’intention de le signer » sous peu.

Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui soutient Washington en la matière. Un récent sondage mené début juillet et commandé par Der Spiegel a montré que la majorité écrasante des Allemands – 83 pour cent des personnes âgées de plus de 18 ans – sont contre les nouvelles sanctions des Etats-Unis d’Amérique contre la Russie.

Le gouvernement allemand s’est également opposé aux sanctions, craignant qu’elles ne ciblent l’UE par extension. Les entreprises européennes travaillant avec la Russie sur diverses initiatives énergétiques, telles que le pipeline Nordstream II, seront également ciblées.

« Il reste que nous n’accepterons pas une application extraterritoriale de ces sanctions des Etats-Unis d’Amérique contre les entreprises européennes », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel à Der Spiegel vendredi.

La ministre allemande de l’économie, Briggette Zypries, a laissé entendre des contre-sanctions éventuelles et une « guerre commerciale » avec Washington si le document était signé par Trump.

L’Autriche a fait écho à Berlin dans ses préoccupations, avec le président de la Chambre économique fédérale autrichienne, Christoph Leitl, disant : « L’Europe ne doit pas laisser cela se produire », ajoutant que si les restrictions contre Moscou sont adoptées par Washington, « il ne fait aucun doute que l’Europe sera fermement uni [contre eux] « .

Le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel et le chancelier autrichien Christian Kern ont également condamné le projet de loi.

Samedi, Moscou a exhorté Washington à réviser sa politique et à casser « le cercle vicieux de représailles », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergey Ryabkov lors d’une interview avec ABC, après que Moscou ait décidé de réduire le nombre de diplomates américains des Etats-Unis en Russie et de suspendre l’utilisation de plusieurs installations de leur ambassade à Moscou.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : RT