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La Turquie déploie 300 véhicules militaires à Idlib en plein conflit avec la Syrie – Rapports

Image d’archives

© REUTERS / KHALIL ASHAWI

La situation dans le nord de la Syrie reste tendue depuis que Damas a affronté des militants soutenus par Ankara, et plus tard avec l’armée turque, alors que les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir rompu un accord de cessez-le-feu.

L’armée turque a envoyé environ 300 véhicules militaires à ses points d’observation dans la province syrienne d’Idlib, a rapporté Haberturk. Selon le diffuseur, les camions militaires, les véhicules blindés et les canons automoteurs se dirigent vers la zone de désescalade.

Ce déploiement intervient après qu’Ankara a effectué des frappes contre l’armée arabe syrienne (ASA), affirmant que Damas avait violé un cessez-le-feu après la mort de plusieurs militaires turcs lors de l’attaque de l’armée au point d’observation d’Idlib. [En réalité en voyant que Damas gagne du terrain face aux terroristes déployés sur son sol, Ankara s’inquiète pour ses protégésMIRASTNEWS].

© Sputnik / Hikmet Durdun
Le feu engloutit la frontière entre la Turquie et la Syrie au milieu des combats entre les forces armées turques et les militants dans la ville de Ras al-Ayn. 12 octobre 2019

Le gouvernement syrien a toutefois déclaré que les différentes factions armées d’Idlib – le dernier bastion des djihadistes du pays – ont ignoré l’accord, attaquant à plusieurs reprises l’armée. Selon Damas, il y a au moins 70 000 militants dans la partie contrôlée par les rebelles de la province, dont beaucoup appartiennent à l’organisation terroriste al-Nusra*.

Le président Recep Tayyip Erdogan s’est engagé à chasser les forces syriennes de la zone de désescalade avant la fin du mois de février, menaçant également de lancer une offensive militaire à grande échelle dans tous les domaines si Damas attaque l’armée turque. [Or si l’armée turque opère librement en terre syrienne, sans autorisation du gouvernement syrien, il est tout à fait normal que les autorités syriennes prennent des mesures militaires de rétorsion pour rétablir l’intégrité territoriale du pays ; la Turquie ferait la même chose chez elle si une partie de son territoire était envahi par des troupes étrangèresMIRASTNEWS].

*al-Nusra [Front al-Nusra, le Front Nusra, Jabhat al-Nusra, Jabhat Fatah al-Sham] – un groupe terroriste interdit en Russie

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Sputnik News

La Turquie renforce sa présence militaire en Syrie en pleine prise de bec avec la Russie

https://www.presstv.com/Detail/2020/02/18/618968/Turkey-Syria-military-convoy-Russia?jwsource=cl

La Turquie renforce considérablement sa présence militaire dans le nord-ouest de la Syrie au milieu d’un désaccord persistant avec la Russie au sujet des opérations antiterroristes de Damas dans la région.

Mardi, la télévision turque Haberturk a rapporté que l’armée turque avait envoyé environ 300 véhicules militaires à ses postes d’observation dans la province syrienne d’Idlib.

Il a déclaré que le convoi comprenait des camions militaires, des véhicules blindés et de l’artillerie automotrice.

Une vidéo fournie par l’AFP, quant à elle, a montré un convoi militaire turc arrivant dans le village de Matarim dans une zone tenue par des militants à Idlib qui se trouve près de l’autoroute stratégique M4. L’autoroute relie la ville de Saraqib, au point d’éclair, à Lattaquié, propriété du gouvernement.

La Turquie dispose de 12 postes d’observation à Idlib [terre syrienneMIRASTNEWS], créés dans le cadre d’un accord négocié par l’Iran avec la Russie pour désamorcer la situation près de la frontière turque. Toutefois, certains de ces postes se trouvent désormais sur le territoire qui a été repris dans le cadre d’efforts conjoints russo-syriens.

Ankara, qui soutient elle-même un certain nombre de tenues militantes anti-Damas à Idlib, affirme que des offensives syriennes ont tué 13 de ses troupes ce mois-ci. Il a menacé d’attaquer l’armée syrienne à moins que les forces gouvernementales n’abandonnent les zones libérées et a demandé à Moscou de «stopper» Damas. [Or la présence turque en Syrie empêche comme celle des Etats-Unis d’Amérique l’élimination complète du terrorismeMIRASTNEWS].

Plus tôt, des informations ont indiqué que l’armée turque était allée jusqu’à mener des frappes contre l’armée arabe syrienne (AAS).

Damas, cependant, a promis de libérer toute la Syrie, y compris Idlib, qui contient les plus grandes concentrations restantes de terroristes Takfiri [soutenus par des forces étrangèresMIRASTNEWS] dans le pays arabe.

Selon le gouvernement syrien, il y a au moins 70 000 militants dans la partie de la province détenue par des militants, dont beaucoup appartiennent à Hayat Tahriri al-Sham, anciennement connu sous le nom de Front al-Nusra ou de la branche d’Al-Qaïda en Syrie.

Le gouvernement turc allègue qu’en refusant de « contenir » les avancées de Damas vers le rétablissement de sa souveraineté sur le territoire syrien, Moscou a bafoué l’accord qu’il a conclu avec Ankara concernant le pays arabe. [Or Ankara a fait prospérer le terrorisme dans la zone où il est installé, car c’est depuis cette zone que les bases aériennes russes sont attaquées ainsi que les troupes syriennes  – MIRASTNEWS].

À un moment donné, le président turc Recep Tayyip Erdogan a même menacé de quitter le processus d’Astana, un cadre de pourparlers sur la Syrie qui rassemble Moscou, Ankara et Téhéran, et les forces turques ont abandonné leurs patrouilles conjointes avec les troupes russes dans le nord-ouest de la Syrie.

La Russie a, d’autre part, accusé la Turquie de ne pas avoir freiné les militants soutenus par Ankara à Idlib, qui, selon Moscou, montaient des attaques contre les forces syriennes et russes.

Mardi également, les forces turques ont repris les missions conjointes avec les troupes russes, a rapporté Reuters, citant le ministère russe de la Défense, Ankara, qui a acheté les systèmes de défense antimissile avancés S-400 de la Russie, était censé ne pas permettre que ses divergences avec Moscou sur la Syrie compromettent les relations russo-turques.

Une délégation turque, dirigée par le vice-ministre des Affaires étrangères Sedat Onal, s’est également rendue dans la capitale russe lundi, et a discuté du naissain avec une équipe russe dirigée par l’envoyé présidentiel pour la Syrie, Sergey Vershinin, a rapporté l’agence officielle turque Anadolu.

Cependant, Omer Celik, porte-parole du parti turc Justice et Développement (AK), a déclaré que la Russie avait été « clairement » informée de la position de la Turquie dans la région.

Il a déclaré qu’Ankara était déterminé à repousser les soldats syriens et avait fait les préparatifs militaires nécessaires pour le faire. Celik a déclaré que l’armée turque prendrait des mesures si les forces syriennes ne se retiraient pas des zones qu’elles avaient reprises.

Ce n’est pas la première fois que l’engagement militaire turc en Syrie entraîne une controverse.

Au cours des quatre dernières années, l’armée turque a organisé au moins deux incursions non autorisées dans le nord de la Syrie pour repousser les militants kurdes, qui selon Ankara cherchent à renverser le gouvernement turc.

L’agression a incité la population kurde des régions à demander au gouvernement syrien une protection contre les forces turques.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Press TV

L’allocution télévisée du président Bachar al-Assad à l’occasion de dernières batailles de libération

Discours télévisé du président Al-Assad à l’occasion des récentes batailles de libération

Le président al-Assad : La bataille de la libération de la banlieue d’Alep et d’Idleb se poursuit

Damas – Le président Bachar al-Assad a affirmé que l’armée arabe syrienne ne renoncera point à ses devoirs nationaux et restera toujours comme elle l’était, une armée du peuple et pour le peuple.

Dans une allocution télévisée à l’occasion de dernières batailles de libération, le président al-Assad a salué avec constance et fermeté les habitants d’Alep, assurant que ce salut leur avait été adressé par l’armée arabe syrienne sur les corps de ses soldats.

Le président al-Assad a dit : « Au moment de la libération de la ville d’Alep à la fin de l’an 2016, nous avons dit que la période avant la libération d’Alep ne sera point comme après. Je me suis basé sur ma connaissance d’en quelle direction nos forces armées tirent par leurs cœurs et raisons et je me suis basé sur ma certitude que le patriotisme des habitants d’Alep et leur dévouement à leur patrie et à leur armée reverseront les comptes des ennemis, chose qui est arrivé ».

Et le président al-Assad d’ajouter : « Des années sont passées de bombardement violent et sauvage qui a visé la majorité des quartiers et qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, des orphelins et des veuves, ainsi que des années du siège sans eau, électricité ou autres besoins de premières nécessités pour qu’Alep capitule avec sa population. A chaque roquette perfide qui s’était abattue sur Alep, les ennemis avaient l’espoir de transformer Alep en une autre ville qui ne se trouvait pas tout au long de l’histoire, une Alep qui ne forme pas avec sa jumelle Damas les deux ailes via lesquelles la patrie survole ».

Le président al-Assad a fait savoir que « bien que la libération de la ville en 2016 n’ait pas réalisé la sécurité escomptée dans la ville à l’époque et ait resté sous l’attaque aux roquettes perfides et lâches, et bien que la victoire aujourd’hui dans la bataille ne signifie pas la victoire dans la guerre, ceci se trouve dans la logique militaire abstraite qui se base sur les fins et les résultats, mais dans la logique patriotique, la victoire commence avec le début de la fermeté, même si elle était du premier jour. De par cette logique, Alep a réalisé la victoire, ainsi que la Syrie, nous avons tous réalisé la victoire sur la crainte qu’ils avaient tentée de semer dans nos cœurs, nous avons triomphé des illusions qu’ils avaient tentées de semer dans nos raisons et nous avons triomphé de la partition, de la haine, de la trahison et de tous ceux qui représentent, portent et exercent ces caractéristiques. Nous réalisons que cette libération ne signifie ni la fin de la guerre, ni la chute des plans, ni la disparition du terrorisme, ni la capitulation aux ennemis, mais elle signifie bien de les écraser en prélude à la défaite complète, tôt ou tard ».

« Cela ne signifie pas également de ne pas perdre l’élan, mais de se préparer aux futurs combats, c’est pourquoi, la bataille de la libération de la banlieue d’Alep et d’Idleb se poursuit sans prendre en compte certaines bulles sonores vides venant du nord », a-t-il ajouté.

Le président al-Assad a fait noter que l’armée arabe syrienne ne renoncera point à ses devoirs nationaux et ne sera que comme elle l’était, une armée du peuple et pour le peuple.

Le président al-Assad a, en outre, rendu hommage à la mémoire des martyrs et aux blessés, saluant les héros de l’armée et des forces d’appui.

Le président al-Assad a aussi salué les frères, les amis et les alliés qui s’étaient tenus aux côtés de l’armée sur le terrain à Alep fidèle à sa patrie et à son histoire.

Et le président al-Assad de conclure : « Nos compatriotes à Alep, je vous félicite de la victoire via votre détermination, par laquelle nous mènerons la grande bataille, celle de la construction d’Alep, et de par la détermination de tous les Syriens, nous construirons la Syrie et nous poursuivrons la libération ».

A.Ch.

Source: SANA

Le communiqué du commandement général de l’armée et des forces armées

Déclaration du commandement général de l’armée et des forces armées

Visite vidéo des zones anciennement tenues par les djihadistes dans la ville d’Alep

Beyrouth, Liban (22h00) – L’armée syrienne a établi le contrôle total de toutes les zones autour d’Alep pour la première fois depuis 2012, mettant fin au bombardement terroriste de la deuxième ville du pays, avec un total de 23 villages à l’ouest et au nord libérés.

L’armée arabe syrienne a pu prendre le contrôle des dernières zones tenues par les djihadistes à l’intérieur de la ville d’Alep, notamment le quartier de l’Association Al-Zahra’a, Layramoun, le bâtiment de la recherche scientifique et Kafr Hamra dans le secteur nord-ouest de la capitale provinciale.

En plus de capturer les dernières zones tenues par les djihadistes dans la capitale provinciale, l’armée arabe syrienne a également pu s’emparer de l’ensemble de la plaine d’Anadan, qui fait partie de la région du Grand Alep.

La région de la plaine d’Anadan a été capturée par les rebelles djihadistes lors de leur offensive à grande échelle contre l’armée arabe syrienne début 2013.

Dans la vidéo ci-dessous, l’armée syrienne visite les zones anciennement détenues par les djihadistes dans la ville d’Alep et sa campagne.

Traduction : MIRASTNEWS

Source : AMN

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