L’Irak rend hommage au rôle irano-russe au sein du centre d’échange de renseignements Iran/Russie/Irak/Syrie
Réunion du centre quadripartie à Bagdad, le 30 mai 2019. ©Al-Manar
Le directeur du renseignement militaire au ministère irakien de la Défense a tenu à faire allusion à la volonté de certains pays de rejoindre le centre quadripartite d’échange de renseignements Iran/Russie/Irak/Syrie, sans manquer de louer le rôle de Moscou et de Téhéran.
Selon Al-Nahrain, le général de brigade Saad al-Alaq, chef du renseignement au ministère irakien de la Défense, a rendu hommage au bilan du centre quadripartite chargé de l’échange d’informations entre l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Russie, faisant état de la demande de certains pays de rejoindre ce centre.
« Certains pays ont affiché leur volonté de rejoindre ce centre, dont l’Irak assume la présidence », a-t-il indiqué.
En allusion à la tenue de la réunion quadripartite dudit centre au siège du bureau du renseignement militaire de l’Irak avec la participation de tous les pays membres, le général de brigade al-Alaq a affirmé : « Nous avons brossé un tableau des statistiques et des acquis du centre depuis sa création en 2015. Nous saluons l’esprit de coopération exemplaire ainsi que le soutien irano-russe à ce centre. »
« Nous avons vécu de moments difficiles. Mais, nous sommes maintenant témoins du résultat de nos efforts, de manière que d’autres pays souhaitent nous rejoindre et croient au rôle de ce centre dans le rétablissement de la paix et l’éradication de Daech », a-t-il ajouté.
Les commandants militaires irakiens, syriens, iraniens et russes ont tenu le jeudi 30 mai à Bagdad une réunion pour discuter de la sécurité régionale et de leur coopération constante dans la lutte contre le terrorisme. Ils se sont entretenus sur le terrorisme et les agissements des groupes terroristes dans la région et les moyens de lutter contre ce fléau. Les représentants des quatre pays ont souligné la nécessité de poursuivre et d’élargir la coopération dans la lutte contre le terrorisme.
La coordination pour la lutte contre les cellules dormantes et les résidus des groupes terroristes et l’examen des moyens permettant le développement de la coopération en matière de sécurité était à l’ordre du jour de cette réunion.
Composé de quatre États (Iran, Irak, Russie et Syrie), le Centre d’échange d’informations a été créé en 2015 dans le but de partager des renseignements en matière de lutte contre le terrorisme. Depuis, les membres des forces armées iraniennes, syriennes et russes se donnent rendez-vous à Bagdad pour coordonner leurs actions.
L’échange d’informations et en particulier la fourniture de renseignements aux forces irakiennes et syriennes pour identifier et cibler les positions sensibles des terroristes de Daech a été l’un des acquis les plus importants du centre.
Source: Press TV
L’Iran dévoile un bunker souterrain secret et le lancement d’un missile (vidéo)
© AP Photo / Ronald Zak
Téhéran a révélé dans une vidéo une importante installation souterraine secrète, conçue pour stocker en toute sécurité son arsenal de missiles et pour les lancer, ainsi qu’un tir de Qiam-1.
Dans le contexte de flambée des tensions entre l’Iran et les États-Unis, Téhéran a publié une nouvelle vidéo du lancement d’un missile depuis un bunker secret.
La vidéo présente un bunker de stockage de missiles; situé dans un lieu non divulgué, la préparation avant le lancement puis le tir d’un missile Qiam-1. Celui-ci est en service depuis 2010 et aurait une portée opérationnelle d’environ 750 km.
La vidéo a été publiée discrètement la semaine dernière et n’a attiré l’attention que vendredi 31 mai.
© AFP 2019 US NAVY
Les séquences montrent un long et vaste tunnel regorgeant de missiles. L’entrée de la zone de stockage est protégée par une lourde porte anti-déflagration. Des militaires préparent ensuite le lancement. Les dernières secondes de la vidéo le montrent brièvement, bien qu’il soit assez difficile de dire si ce lancement se déroule réellement au même endroit.
Les tensions américano-iraniennes sont montées d’un cran suite à la décision des États-Unis de reconnaître les Gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste. Le Conseil suprême iranien de sécurité nationale a à son tour qualifié le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) d’organisation terroriste et les États-Unis d’«État sponsor du terrorisme».
© Sputnik . Sergey Mamontov
Évoquant des menaces d’attaques «imminentes» de la part de Téhéran ou de ses alliés régionaux contre les intérêts américains, Washington a multiplié les déploiements militaires, dépêchant dans le Golfe un porte-avions, des bombardiers B-52, un navire de guerre et des missiles Patriot. Donald Trump a aussi annoncé vendredi l’envoi de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient de manière «préventive».
Washington a également durci les sanctions contre Téhéran. Fin avril, la Maison-Blanche a annoncé qu’à partir du 2 mai il n’y aurait pas d’exemption pour les importateurs de pétrole iranien.
L’Iran a affirmé le 8 mai qu’il cessait d’appliquer plusieurs points du Plan d’action global commun (JCPOA), notamment ceux ayant trait à ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi. Il a souligné qu’il ne se sentait plus lié par les limitations imposées par le document.
Source: Sputnik News – France
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